FIRENOR - Déclinaison de la filière « REP » volontaire nationale au niveau régional au travers de ports pilotes

Vers une gestion circulaire des déchets provenant des activités économiques maritimes par la collecte et de recyclage des engins de pêche usagés (EPU). La filière de Coopération Maritime recycle des engins de pêches usagés en Normandie.  Ce projet est lauréat de AMI 2020 pour une économie circulaire en Normandie.

Informations principales
Porteur principal Synergie Mer et Littoral (SMEL)
Type d’initiative Démarche multi acteurs
Lancé le 01 septembre 2020
Zone conchylicole, parcelle n°45 50560 BLAINVILLE-SUR-MER
Couverture géographique Normandie
Avancement Achevé

L'initiative

Description de l'initiative

Description

Ce projet se situe dans un contexte de prise de conscience écologique à tous les niveaux. Dans le secteur de la pêche notamment, plusieurs projets sont en train de voir le jour, ou bien sont en phase de conclusion.

  • Le projet PECHPROPRE 2, porté par la Coopération Maritime, a pour objectif de réfléchir, avec les acteurs concernés, à la mise en place d’une filière volontaire nationale pérenne de gestion des engins de pêche usagés (EPU) contenant du plastique, en commençant par les filets et chaluts usagés. Cette organisation de type « REP » devrait aboutir à la création volontaire d’un éco-organisme réunissant metteurs en marchés, représentants et professionnels de la pêche permettant d’assurer la fin de vie des EPU concernés.
  • Le projet INdIGO, auquel le SMEL prend part, vise à développer un engin de pêche bio-sourcé à durée de vie contrôlée, mais aussi à identifier les filières de recyclage existantes en France et en Angleterre.

Ce nouveau projet sera une opportunité de montrer la synergie entre l’échelle nationale et régionale, mais aussi représente l’occasion de faire de la Normandie une pionnière en termes de gestion circulaire de ses déchets provenant de ses activités économiques maritime.

Bénéfices Quantitatifs

Les objectifs de ce projet sont multiples. Nous voulons décliner la filière « REP » volontaire nationale au niveau régional, au travers de ports pilotes. Cela permettra de montrer que cette filière volontaire fonctionne et se déploie dans la région, et appuiera la Coopération Maritime pour assurer à l’échelle nationale la pérennité d’une telle démarche. Nous comptons aussi créer de l’emploi et favoriser l’économie sociale et solidaire via la Fédération des Entreprises d’Insertion, qui nous mettra en relation avec les différentes structures du territoire et permettra de former des personnes à de nouvelles compétences. Nous souhaitons diversifier le métier de la pêche en associant les professionnels au fonctionnement de la filière, et développer l’économie circulaire dans la filière tout au long de la chaîne de valeur de cette dernière. Enfin, nous voulons aussi travailler sur les engins de pêche autres que les filets et chaluts usagés. Pour cela nous souhaitons mettre en place un dispositif de collecte sélectif ce qui permettra de mieux chercher des débouchés de recyclage existants ou à créer via de la recherche et développement (R&D).

Nous espérons de ce projet qu’il aura une valeur ajoutée environnementale et fera preuve d’un développement économique durable, au travers d’un modèle économique viable, dès la bonne mise en marche des opérations pilotes. De plus, cette démarche s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire (ESS) par le biais des entreprises d’insertion, ainsi nous espérons une retombée sur l’emploi d’une population ciblée (les personnes en insertion). Nous attendons aussi un effet structurant pour la région, qui pourra servir d’exemple à d’autres territoires, par sa motivation à amorcer une transition écologique et à favoriser l’économie circulaire de sa filière pêche.

Bénéfices Qualitatifs

ETAPES DE L’INITIATIVE

PHASE 1 : L’objectif de cette phase, qui durera six mois, sera de déterminer trois ports pilotes qui auront été sélectionné après une période d’enquêtes et de réunions. Ces ports, aussi bien les gestionnaires que les pêcheurs, auront su nous montrer leur motivation à mettre en place une opération pilote de collecte et de recyclage de leurs engins de pêche usagés (EPU). Nous devrons aussi, après concertation, avoir identifié plusieurs recycleurs en capacité de traiter la matière. Une réflexion sur les schémas logistiques entre la phase de collecte et de valorisation sera aussi menée.

PHASE 2 : L’objectif de cette phase, qui durera un an, sera de lancer et mener à son terme trois opérations pilotes dans les trois ports de pêche normands identifiés en phase 1. Nous aurons à identifier et caractériser la saisonnalité des métiers, ce qui permettra de mieux identifier les périodes où les engins sont renouvelés/changés et les flux que cela représente en termes de quantité et de qualité. Nous aurons aussi à caractériser les équipements et moyens à mettre en place, et à réaliser une classification des EPU pouvant être enfouis, recyclés ou réparés. Des travaux de R&D seront menés sur les autres EPU et notamment les chaluts. Des indicateurs de suivi lors des étapes de collecte et de démantèlement (ex : volumes ou poids collectés par mois) seront mesurés. Nous aurons à mettre en oeuvre, avec des associations d’insertion et/ou la structure portuaire, un travail de nettoyage et de démontage des EPU afin de permettre la meilleure valorisation possible. Pour cela un temps de formation, probablement par le biais des marins-pêcheurs et/ou des agents portuaires sera nécessaire. Il sera aussi nécessaire de réfléchir à la manière d’optimiser cette activité (par exemple : en visitant des structures qui pratiquent déjà cette activité). La viabilité socioéconomique aura aussi été étudiée grâce à des indicateurs de suivi précis et une évaluation des coûts et des recettes. Tout au long de cette phase, des outils de communication seront mis en place.

PHASE 3 : L’objectif de cette phase, qui durera quatre mois, sera de valider la faisabilité d’une filière de recyclage à l’échelle locale, en synergie avec le schéma de filière nationale. Nos conclusions permettront d’envisager une transposition de ce projet vers d’autres ports normands, et de s’intégrer dans la filière nationale qui viendra appuyer la pérennisation de ces projets locaux. L’analyse et la rédaction de nos conclusions aboutiront à la mise en place de recommandations à suivre ainsi qu’un outil de communication tel un « guide des bonnes pratiques ».

Durée du projet : 22 mois.

CONDITIONS DE RÉUSSITE ET OBSTACLES À SURMONTER (CONSEILS POUR UN ESSAIMAGE)

Mise en oeuvre

Partenaires

COOPERATION MARITIME

FEDERATION DES ENTREPRISES D’INSERTION

FIL&FAB S.A.S

 

Moyens techniques

Dispositifs, outils ou méthodologie

Moyens humains

Perspectives

Financement

Principaux financeurs

Etat, Région Ademe

Coûts de l’initiative (€)

Financement

Liens