• Mise en place de 8 plates-formes de stockage des cendres et autant de plans d’épandage agricole associés.
• Consolider la filière bois par la mutualisation et la réduction des coûts associés au format de gestion actuel des cendres : réduction des coûts de traitement (notamment lié à l’enfouissement) et de transport des cendres. Les économies réalisées par la mise en place d’une tel schéma sont de l’ordre de 150 000 € par an pour les deux partenaires industriels et d’environ 100 000 € d’économies relatives aux achats d’engrais du commerce pour les exploitants agricoles.
• Valoriser par un retour au sol la totalité des cendres issues de 41 chaufferies bois collectives, soit 4 700 tonnes par an et anticiper les augmentations de volumes de cendres liées au développement de la filière en région.

• Dévier les volumes de cendres actuellement envoyées en enfouissement vers des solutions de valorisation par un retour au sol – Répondre en cela à la politique communautaire relative aux déchets en privilégiant la valorisation des cendres à leur enfouissement.
• Améliorer l’instruction règlementaire des dossiers par une démarche mutualisée entre les acteurs.
• Fournir à l’agriculture un fertilisant minéral naturel, renouvelable et alternatif aux fertilisants commerciaux d’origine chimique. Par la substitution de ces derniers, permettre aux agriculteurs des économies sur leurs fumures.
• Optimiser la logistique en structurant les infrastructures mises en place et le transport associé.

• Etat des lieux de la gestion des cendres issues des chaufferies bois sur le territoire normand, bilan par acteurs : identification des volumes gérés, des modalités de gestion actuelles, des chaufferies concernées par la démarche.
• Identification des secteurs géographiques pertinents des plates-formes de stockage (par rapport à l’implantation des chaufferies, des volumes et de la typologie des sols agricoles environnants), …
• Etude de secteur pour identifier des exploitants potentiels de plate-forme et d’un parcellaire agricole adapté (surface épandable et caractéristiques de sol).
• Mise en oeuvre des plates-formes de stockage des cendres : dimensionnement, organisation, conventionnement, démarches administratives.
• Mise en place de plans d’épandage agricoles rattachés aux plates-formes de gestion des cendres : rédaction des études préalables et établissement des plans d’épandage, démarches administratives (dérogation).

• Démontrer l’innocuité des cendres issues des chaufferies bois et leur intérêt agronomique pour les sols agricoles (fertilisant minéral).
• Réussir à proposer un cadre administratif et règlementaire commun à l’ensemble des instructeurs (DREAL notamment) quel que soit le territoire de rattachement, afin de lisser les interprétations locales.
• Sortir du cadre dérogatoire concernant l’épandage agricole de cendres issues des plates-formes de stockage dédiées (ICPE 2716).
• Valider la pertinence économique de la mise en place du schéma de gestion régional des cendres pour les acteurs de la filière, au regard de la situation actuelle.

Partenaires financiers  : Biocombustibles SAS, Bois Energie France.

Partenaires techniques : Biomasse Normandie, CEDENDEN

logiciel de gestion de flux logistiques (Technibenne)

diagnostic/bilan matière, optimisation des flux, prospective et concertation

2 personnes / entreprise

Etendre la mise en place de ce schéma régional de gestion des cendres aux chaufferies de plus petite capacité (180 chaufferies soumises au règlement sanitaire départemental représentant 110 t/an de cendres) et à certaines chaufferies industrielles, mais également ouvrir une réflexion à l'épandage en forêt.

Biocombustibles S.A.S. et Bois Energie France

85 000€